Les gaz à effet de serre (GES), notamment le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’oxyde nitreux (N2O), absorbent le rayonnement solaire et retiennent la chaleur dans l’atmosphère, agissant ainsi comme une serre ou une couche d’isolation pour la Terre. Au Canada, 10 % des émissions de GES proviennent de la production végétale et animale, à l’exclusion des émissions liées à l’utilisation de combustibles fossiles ou à la production d’engrais. L’Île-du-Prince-Édouard atteint 23 % des émissions de gaz à effet de serre. Parmi ces émissions, la production de bétail se distingue en tant que contributeur significatif aux émissions de gaz à effet de serre. Cela inclut les émissions de méthane entérique, de méthane provenant du stockage de purin, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre associées à la production de l’alimentation du bétail, notamment les céréales et les fourrages. Cependant, l’agriculture animale peut avoir un impact positif sur l’environnement et le climat, selon les pratiques de gestion utilisées.
Le préalable à cette formation : Agriculture adaptée au climat : les principes de base
Les microcertifications de ce volet sont :
À la fin de cette microcertification, les apprenants développeront des stratégies propres à la ferme en lien à leur site d’exploitation pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour augmenter la séquestration du carbone.
L’évaluation de cette microcertification exigera des apprenants qu’ils s’appuient sur les stratégies développées lors de la microcertification Agriculture adaptée au climat : les principes de base tout en incorporant des stratégies spécifiques à un site d’exploitation d’élevage, incluant :
Pour développer leurs compétences, les apprenants devront :
Cette microcertification aborde les principales sources d’émissions de GES dans l’agriculture et aidera les apprenants à identifier les pratiques de gestion agricole permettant de réduire les émissions de GES et de séquestrer le carbone grâce à des solutions alternatives aux combustibles fossiles, à la gestion des terres et à la gestion de l’eau. En se fondant sur les recherches actuelles et les pratiques exemplaires, les apprenants développeront des stratégies propres à leur site d’exploitation agricole afin de réduire les émissions de GES et d’augmenter la séquestration du carbone.